La mort, vive comme un serpent, s'insinue dans les tripes pour y creuser son nid. Belle, poétique dans les mots, elle ronge et grignote des morceaux de cœurs, à jamais disparus dans un invisible néant, cimetière de souvenirs.
Lorsque les chairs cicatrisent, elles sont plus épaisses, carapace de volonté et de larmes salées. Elle forge, coups de marteau en poitrine, enfonce ses aiguilles et tricote des veines de laine noire jusqu'à l'éveil de l'Homme, qui s'ouvre et garde en son âme les éclats d'une vie qui n'est plus.
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