Comme des cendres dans le ciel, nous rappelant ce qui nous attend au crépuscule. Un nuage émietté par le vent, une vie qui regarde au-dessus d’elle. Comme une pluie qui reste en l’air, le gris d’un cimetière sous le soleil. Des yeux en larmes cherchant un défunt dans le coton de l’astre couchant. Comme du gris qui teinte l’esprit. Une humeur qui s’embrase, une goutte d’eau salée absorbée par la terre. Un cycle immuable, imprévisible. Comme un cœur qui bat pour ce qui n’est plus, un esprit qui se demande ce qu’il y a là-haut. Un ciel sans réponses, sans questions. Juste un ciel, seulement des nuages, un soleil couchant, dans lesquels les Hommes ont toujours imaginé ce qu’ils souhaitaient. Comme pour se rassurer.
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